vendredi 27 septembre 2013

Pomodori confits ai profumi dell 'orto...

Les dernières tomates du jardin,à peine cueillies, si douces, si juteuses, si acidulées, se suffisent à elles-même. Gorgées de soleil, elles nous offrent encore l'essence de l'été. Comment conserver ce parfum gourmand? Après les conserves de coulis j'ai voulu tester les tomates confites. Un pur régal : fondantes et délicieusement parfumées, elles évoquent le temps des vacances qui est déjà bien loin derrière nous...

Tomates confites aux parfums du jardin.


Ingrédients:
Des tomates diverses bien parfumées
Des herbes aromatiques diverses (en fonction de votre jardin ou du marché: thym, romarin, laurier, sauge...)
de l'ail
de l'huile d'olive
du sucre en poudre
Sel & poivre

Préchauffer le four à 90°C.
Laver les tomates et les couper en quartiers.
Déposer les quartier sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé.
Écraser l'ail et en parsemer sur les tomates.
Saupoudrer avec un peu de sucre, quelques tours de moulin à sel et à poivre.
Disperser les herbes aromatiques.
Avec un pinceau, huiler toutes les faces de toutes les tomates (ou mieux, utiliser une branche de thym en guise de pinceau).
Placer au four et laisser confire durant 3h ou plus, en surveillant et en huilant de temps en temps les tomates. Elles doivent être fripées, mais pas desséchées.
Pour les conserver: faire chauffer de l'huile d'olive (attention, ne pas la faire bouillir).
Ébouillanter des pots. déposer des tomates, rajouter des herbes aromatiques puis verser l'huile chaude pour en recouvrir le tout. Fermer immédiatement le pot et le retourner sur le plan de travail. Laisser refroidir complètement avant de le retourner à nouveau.

A utiliser pour agrémenter vos apéros (délicieux sur une tranche de pain avec de la ricotta ou autre fromage frais), ou pour accompagner le poulet dominical...

lundi 16 septembre 2013

Conserver l'été en bocal...

J'ai un potager, enfin, dans mon jardin, il y a un petit coin réservé à cet effet. Mais disons que les plantations de cette année n'ont pas été très variées: un passerelle de fraises, et une autre de tomates, avec entre les deux quelques plantes aromatiques... Mais je peux dire que mes récoltes ont été fructueuses. Entre mes 6 kilos de fraises que j'ai congelés, et les 20 plants de tomates qui ont tous donné, il faut bien trouver des idées pour conserver tout ça. C'est toujours sympa d'ouvrir un pot de sauce tomate délicieusement parfumée en plein milieu de l'hiver. Du coup je me suis lancée pour la première fois dans les bocaux maison, avec une certaine appréhension toutefois. C'est pas faute d'avoir vu maman en faire en grande quantité lorsque j'étais gamine, mais je revois juste la cuve du stérilisateur remplie d'une dizaine de pots, très lourde, déposée dans le garage sur un réchaud à gaz et autour duquel il ne fallait pas tourner... Mais souvenirs de microbiologie: c'est avec les conserves maison qu'il y a le plus de risque d'intoxication botulique. Car contrairement à une confiture où le seul risque est qu'une moisissure se forme à la surface, ici, le Clostridium ne pardonne pas.. Après avoir passé tout un après midi dans mon labo ma cuisine genre tp "dissection de cœur de bœuf , à avoir les mains toutes pleine d'hémoglobine de tomates et l'évier digne d'un passage après Dexter, après un long temps de cuisson, puis de stérilisation, ce qui m'inquiétait le plus était de savoir comment être certaine que ça avait bien fonctionner. Il suffit juste d'ouvrir le pot, et d'essayer de soulever le couvercle du joint. Si ça résiste c'est bon. Si on arrive à l'ouvrir, il faut recommencer l'opération. Ouf, tous mes pots sont bien hermétiques!

Coulis de tomates.



Pour 4 bocaux à joints de 0,5L
4 kilos de tomates diverses bien mûres
3 oignons
3 gousses d'ail
3 feuilles de laurier
du thym
Un bouquet de basilic
Un bouquet de persil
2 cuillère à café de sucre
1 cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à café de poivre
25cL d'huile d'olive

Éplucher l'ail et les oignons et les couper grossièrement.
Plonger les tomates dans de l'eau bouillante 10 secondes, puis directement dans de l'eau froide pour arrêter la cuisson. Les peler et les épépiner.
Dans un grand faitout, faire revenir les oignons dans un peu d'huile,ajouter les épices puis les tomates et le sucre.
Mixer les herbes avec l'ail et incorporer le mélange à la préparation de tomates.
Remuer et ajouter le reste d'huile d'olive.
Laisser cuire encore 1h30 environ, en remuant de temps en temps.
Goûter et rectifier l'assaisonnement si besoin.
Mixer plus ou moins finement selon votre goût.
Pendant ce temps, stériliser des bocaux dans de l'eau bouillante.
Verser la préparation encore chaude dans les bocaux, fermer immédiatement et les placer dans une cocotte remplie d'eau (les pots doivent être recouverts).
Caler les bocaux avec des torchons pour éviter qu'ils ne s'entrechoquent ou se retournent. Fermer la cocotte et porter à ébullition. Laisser stériliser 45 minutes (si utilisation de la cocotte minute) ou 1h30 si cocotte avec couvercle standard.
Laisser ensuite refroidir complètement, puis vérifier que la stérilisation a bien fonctionné: ouvrir le loquet du bocal, et exercer une petite pression pour essayer de l'ouvrir. S'il résiste, c'est bon, sinon, recommencer.

Ranger ces petits trésors à l'abris de la lumière en attendant de les utiliser pour une sauce bolognaise par exemple...

jeudi 5 septembre 2013

Elles ne comptent pas pour...

Voilà les premières quetsches qui arrivent sur les étales du marché, signe que l'automne n'est plus très loin. Ceux qui ont la chance d'avoir des arbres fruitiers dans leur jardin sont aussi en pleine récolte. D'ailleurs Mathilde m'a demandé de venir à son secours car elle ne sait plus quoi faire de ces 50 kilos de prunes. Hum, dommage qu'elle habite loin, je l'en aurais débarrassée d'une partie pour faire quelques pots de confiture et de chutney, des tartes... En attendant, voici une recette pour utiliser un dixième de sa production! 

Gâteau aux prunes rouges



Pour un moule de 22cm de diamètre
500g de prunes rouges (ou tout autres fruits comme les nectarines, les abricots...)
80g de farine
150g de sucre en poudre
1/2 sachet de levure
2 oeufs
3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
2 cuillères à soupe d'huile
100g de beurre
Sel

Préchauffer le four à 180°c.
Mélanger ensemble la farine, la levure, 60g de sucre et une pincée de sel.
Battre un oeuf dans un bol, ajouter l'huile et la crème.
Incorporer le mélange liquide aux poudres et bien mélanger.
Verser la pâte dans un plat beurré et enfourner durant 15 minutes.
Pendant ce temps, faire fondre le beurre (juste pour qu'il soit liquide, pas la peine de le faire noisette!) et le laisser tiédir.
Laver les prunes et les couper en deux ou 4 selon la taille.
Mélanger le reste du sucre avec le deuxième oeuf , puis avec le beurre.
Déposer les fruits dans la préparation pour bien les imbiber, puis napper le gâteau de ce mélange et remettre au four durant 20 minutes.

Délicieux tiède avec une quenelle de glace à la vanille.

dimanche 1 septembre 2013

Souvenirs d'été...

Et voilà, septembre commence, et les journées se font déja plus courtes. Même si nous avons souvent un bel été indien, l'automne va bientôt refaire son come-back, puis viendra le tour de l'hiver...Alors profitons de ces belles journées pour faire le plein de fruits et légumes de saison et de prévoir des réserves pour les mauvais jours.
L'un des moyens de conservation le plus connu est le sucrage. En effet, le sucre est très hygroscopique, c'est à dire qu'il attire l'eau par osmose vers l'extérieur des germes. Du coup les bactéries ne peuvent plus se développer. La méthode de sucrage la plus répandue est la confiture, mais il y a aussi les sirops !

C'est généralement Joli-Maman qui prépare les confitures avec les fruits de son jardin ou de la campagne voisine. Pour ne pas lui faire de la concurrence, j'ai décidé d'en faire avec un fruit qui rappelle vraiment l'été : le melon d'eau!!! Comme son nom l'indique, la pastèque est composée de 92% d'eau, c'est donc un fruit très désaltérant, à la saveur douce et subtile que l'on retrouve dans cette confiture.

Confiture de pastèque.



Pour une dizaines de pots.
3kg de pastèque coupée en petits cubes.
2kg de sucre à confiture
2 gousses de vanille
2 citrons non traités.

La veille: couper la pastèque, enlever l'écorce, les graines et la partie la plus spongieuse.
Verser la pulpe de fruit et le sucre dans un grand récipient.
Ajouter les zestes de citrons et leur jus, ainsi que les graines de vanille.
Mélanger le tout et laisser macérer une journée.

Le lendemain: Porter le tout à ébullition et faire cuire pendant 1h à petit fremissement.
Laisser refroidir, puis rechauffer encore à feu doux pendant 30 minutes environ (vérifier la consistance en déposant une goutte sur une assiette).
Pendant la deuxième cuisson, stériliser les pots et les couvercles (au four ou dans de l'eau bouillante).
Verser la confiture encore chaude dans les pots, refermer immédiatement et retourner le pot pour chasser l'air. Laisser le pot à l'envers durant tout le temps de refroidissement.

Pour ceux qui n'aiment pas les confitures avec des morceaux de fruits, on peut aussi donner un petit coup de mixer plongeant avant la deuxième cuisson.