mardi 16 juillet 2013

Je n'ai pas fini...

avec la rhubarbe! Je me souviens très bien la première fois que j'ai vu, puis goûté ces tiges délicatement astringentes...Gamine, j'habitais en face d'une ferme. Nous y allions presque quotidiennement, pour récupérer une bouteille de lait, des œufs puis simplement pour dire bonjour à "pépé et mémé".Ils n'étaient pas nos grands-parents, juste nos voisins d'en face. Nous les appelions ainsi car nous allions jouer avec leurs petits enfants, du même âge que nous, quand ils étaient la le mercredi ou durant les vacances.Mémé nous préparait alors des crêpes pour le goûter avec de la confiture.
Nous allions aussi parfois les aider à rentrer les vaches à l'étable, à ramasser les œufs ou donner à manger aux lapins.Leur porte était toujours grande ouverte, quand ils n'étaient pas dans la maison, il était facile de les retrouver dans leur jardin/potager.C'est là que j'ai découvert de jolis trésors : de minuscules fraises des bois, délicieusement parfumées (je crois que j'en ai jamais mangé d'aussi bonnes depuis), et...la rhubarbe!!!
Je revois mémé, en train de rabattre l'immense plante et de m'expliquer que seul la tige se consommait. Après la récolte, je suis allée avec elle dans la cuisine et je l'ai regardée. Ce petit bout de femme était très énergique et s'activait devant les fourneaux. Elle épluchait la rhubarbe, la coupait en petits tronçons pour les mettre à cuire dans une casserole avec du sucre...Quelques temps plus tard, ça c'était transformé en une savoureuse confiture!!! C'est ainsi que je suis devenue fan et que tous les ans, pépé apportait quelques tiges en même temps qu'une salade à maman, qu'elle transformait en compote.
J'ai bien grandi depuis cette époque (hum hum), et pourtant, tous les ans, j'attends avec impatience le printemps et l'arrivée de la rhubarbe. Outre la compote, la populaire tarte à la rhubarbe, il est possible de faire plein de choses avec , que ce soit sucré ou salé. La dernière fois que j'en ai cuisiné je vous parlais que j'avais fait une crème anglaise pour une autre recette de Jamie. Il est temps de vous la faire partager...

Soufflés à la rhubarbe 


Pour 2 soufflés de 9cm de diamètre:
220g de rhubarbe
50g de sucre en poudre + 1 cuillère à soupe
2 biscuits sablés
1 noix de beurre
75mL de crème anglaise (maison ou toute prête)
1/2 jaune d’œuf
1 cuillère à café de farine
2 blancs d’œufs
Sel

Laver les tiges de rhubarbe, couper les extrémités sans l'éplucher. Couper en dés et les mettre dans une casserole avec le sucre. Laisser mijoter une dizaine de minutes à feu moyen (jusqu'à obtenir une compote) puis laisser refroidir.
Préchauffer le four à 180°c (th 6) avec la plaque à pâtisserie.
Réduire les sablés en poudre.
Beurrer largement les moules à soufflés et les enduire de la poudre de sablés.
Verser 2 cuillère à soupe de compote de rhubarbe au fond de chaque moule et réserver au frais.
Mélanger le reste de compote de rhubarbe, la crème anglaise, le jaune d’œuf et la farine.
Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et la cuillère à soupe de sucre. Continuer à fouetter pour bien serrer les blancs.
Au dernier moment, incorporer délicatement les blancs en neige à la rhubarbe.
Garnir les moules à soufflés, les déposer sur la plaque chaude et enfourner 20 minutes. Ils vont monter et dorer.
Servir immédiatement.


jeudi 11 juillet 2013

A la pèche aux...

Ils sont moins nombreux aujourd'hui, ceux qui, chaussés de leurs bottes en caoutchouc, et simplement armés d'un seau rempli d'eau (parfois d'une espèce de mini fourche s'il faut creusé le sable), font "les marées".On les reconnaît de loin, ces silhouettes voûtées en train de fureter dans les eaux vaseuses ou crapahuter sur les rochers en quête de coquillages. Il fut un temps où mes frères et moi, à la manière des pionniers lors de la ruée vers l'or, nous nous battions pour savoir qui avait le plus gros butin (de coques où de bigorneaux)... Ces vacances au bord de mer m'ont donné un peu envie de renouer avec quelques mollusques. Il faut dire que si maman avait eu l'idée de les intégrer à un plat de pâtes, j'aurais peut être moins rechigner à les manger!..

Capellini alle vongole



Pour 2 personnes:
400 à 500g de palourdes
2 échalotes
1 tomate
un peu de vin blanc
huile d'olive/beurre
1 feuille de laurier
thym
persil
capellini (qsp 2 personnes)

Commencer par les palourdes: Attention lors de l'achat chez le poissonnier, il faut penser à les retirer du sac plastique pour les laisser respirer!
-Les trier: elles doivent toutes êtres fermées, donc jeter celles qui sont entrouvertes ou cassées.
-Les plonger dans une bassine d'eau froide pour qu'elles se vident du reste de leur sable. Après une demie heure, les palourdes se seront nettoyées.
-Les retirer de l'eau (sans transvaser dans une passoire, le sable se redéposerait sur les coquillages), et les gratter avec une brosse sous un filet d'eau froide afin de retirer les derniers résidus. Elles sont maintenant prêtes à cuire.

Éplucher et émincer les échalotes.
Épépiner la tomate et la couper en dés.
Hacher un peu de persil.
Dans une sauteuse, faire suer une partie des échalotes dans un peu d'huile d'olive et de beurre. Une fois qu'elles sont translucides, ajouter les dés de tomates et réserver.
Dans une casserole, faire ouvrir les palourdes avec,l'autre partie des échalotes , le thym, le laurier, un verre de vin blanc sur feu vif.
Une fois les palourdes cuites, les retirer de la casseroles et les réserver dans un saladier (les couvrir pour les maintenir chaudes).
Retirer également les échalotes, le thym et le laurier puis filtrer le jus de cuisson.Verser ce jus dans la sauteuse.
Porter de l'eau à ébullition.
Pendant ce temps, retirer la moitié des palourdes de leurs coquilles.
Remettre sur feu doux la sauteuse.
Une fois que l'eau boue, la saler et y plonger les capellini. Les cuire "al dente".
Une fois cuites, égoutter les pâtes et les verser dans la sauteuse, puis y ajouter les palourdes.
Mélanger, rectifier l'assaisonnement et saupoudrer de persil.
Servir aussitôt.


mercredi 3 juillet 2013

Un kilomètre à pieds...

Ah, les vacances...cette courte période durant laquelle on a plus à se rendre au travail...Mais vacances ne riment pas avec farniente, loin de là. Car du coup, durant ce petit laps de temps très défini, on a toujours 36000 choses à faire. Que ce soit chez soi (suite au virus de la procrastination, faut bien se mettre un peu à désherber le jardin, à réparer tous les petits trucs qu'on reporte toujours à plus tard sous prétexte qu'on a soit pas le temps, où qu'il ne fait pas beau dehors), ou sur son lieu de vacances (si toi, tes vacances idéales c'est de faire la carpette sur ton transat en le tournant tel les aiguilles d'une horloge en fonction du soleil, ne lit pas ce qui suit, ce post n'est pas fait pour toi, à la rigueur tu peux regarder les photos!).
C'est vrai quoi, en vacances, on a envie de tout visiter, tout voir et on a pas tout notre temps pour ça...Enfin pour ma part, je suis un vrai zébulon en effervescence! A peine le soleil levé qu'il faut qu'on soit prêt à fouler le bitume!!!)



Pointe des Poulains

Cette année pas de vacances à la montagne, en même temps, vu les inondations qu'il y a eu là bas à la même époque, j'ai pas trop de regrets...Car quitte à avoir les pieds dans l'eau, j'ai préféré aller au bord de mer, sur une île (pas déserte) où l'eau est limpide et presque aussi turquoise que dans les lagons polynésiens... 



C'était un long périple pour aller jusque là bas!!!! La veille au soir, en arrivant sur la côte, le vent soufflait tellement que la moindre petite houle se transformait en énormes rouleaux avant de venir se briser contre les rochers , voir même asperger la route!



Jamais je n'avais vu autant d'écumes de mai sur une plage. On aurait dit de la crème chantilly. Il y avait tellement de mousse qui s'accumulait qu'au bord des dunes on aurait pu croire que c'était un morceau de nuage qui s'était posé sur le sable...



Mais après le vent, le beau temps, et quand le jour déclinait, il n'y avait plus aucune trace sur le sable de ce phénomène intriguant les badauds. Juste encore un peu d'eau, suffisamment pour refléter le ciel ambré sans pour autant avoir les pieds détrempés.


Vacances sur la côte donc, cette fois ci en été! Qu'est ce qu'on a été aventurier, nous sommes allés dans le sud...sud de la Bretagne!!!! Et pour éradiquer cette légende urbaine comme quoi il pleut tout le temps, le soleil était au rendez-vous...Vacances sur la plus grande des îles du Ponant: Belle Île...

Le Palais

Dans nos sacs à dos, crème solaire, lunettes noires et chapeaux, mais exit bikini, paréo et frisbee...Pour dire, je n'ai même pas mis un seul doigt de pied dans la mer durant le séjour! D'ailleurs, ils n'ont même pas quitter ma paire de baskets car une paire de tongs pour crapahuter sur les sentiers côtiers, ce n'est pas forcément l'idéal. Et c'est sous un soleil de plomb que nous avons trimé sur les dénivelés qui enchaînaient haut de falaises et petites criques...


Un semblant de montagne, avec l'air marin, l'odeur du goémon et le rire des mouettes en plus...
Mais les sentiers sinueux nous font autant croire que l'arrivée est proche alors qu'il nous reste une bonne heure de marche! 

Port de Sauzon
Voilà, après des heures de marche digne des entraînements commandos, las, nous nous installions à une table d'une petite crêperie à la devanture toute rose et dont le mur du fond est directement la roche contre laquelle elle a été bâtie. Rien de mieux pour se requinquer, car le lendemain, on remet ça!

Vue depuis la grotte de l'Apothicairerie

C'est ainsi que s'achève ce périple,puisque, mine de rien, toutes les bonnes choses ont une fin. Sur le bateau du retour, épuisée, je somnolais cachée sous mes lunettes de soleil...Car les vacances, c'est aussi fait pour se reposer...

Port du Palais